posté le 21-09-2010 à 03:27:10

Propos sur l'éducation, suivi de "Pédagogie enfantine" [Alain]

Pourquoi lui ? 

 

Dans le lot des livres acquis dans le lot : Bd'AdeCC 

(Bouquin d'auteur de citations classes)

Et celui-ci parce que j'aime de plus en plus observer des méthodes de pédagogues et d'enseignants, dans divers domaines ; Alain ayant été un fameux professeur et un philosophe éclairé, le choix me paraissait intéressant. 

 


Le sujet ?

 

Le goût à l'effort, la façon de le créer et le récompenser, un enthousiasme pour les grands philosophes et la science. Une réflexion vraie sur la nature humaine et ses capacités, et ses limites. 

 C'est en vrac dans cet article, mais il y a une structure interne à ce livre, efficace. C'est juste que j'ai surtout retenu car adoré le ton, le style et l'ambiance, tous chapitres confondus. 

 

Bref, ça parle de pédagogie, d'éducation et d'être humains, certains en devenirs et d'autres cités en exemple. 

 

Mon ressenti : 

 

Des références, de la réflexion, des certitudes pas trop assenées mais surtout crédibles, un air d'honnêteté et de conviction.
Bref, vraiment intéressant, même si pas forcément applicable en tout, et une remise au point sur la volonté, volonté d'apprendre et volonté d'effort.

Tellement agréable d'avoir envie de le lire avec wiki prêt à jouer les détectives. "Glaucos ? Ça me dit quelque chose... Ah !"

De quoi me rendre compte que je n'ai vraiment pas réussi à acquérir cette volonté d'effort. Et de quoi me le faire presque regretter.

En lisant, j'ai eu presque envie de me remettre aux maths, c'est tout dire.

Non mais vraiment. Parfait, ce livre. 

 

Ma note : 10/10

 

Citations relevées :

 

"Je sens que l'homme est un animal fier et difficile. Et là-dessus, l'enfant est plus homme que l'homme. Un enfant gâté, c'est un enfant repu de flatteries et de plaisirs tout faits."

 

"L'homme se forme par la peine ; ses vrais plaisirs, il doit les gagner, il doit les mériter. Il doit donner avant de recevoir."

 

"Prenez donc La Fontaine, oui, plutôt que Florian ; prenez Corneille, Racine, Vigny, Hugo.

Mais cela est trop fort pour l'enfant ? Parbleu, je l'espère bien. Il sera pris par l'harmonie d'abord. Ecouter en soi-même les belles choses, comme une musique, c'est la première méditation. Semez de vraies graines, et non du sable. Qu'ils voient les dessins de Vinci, de Michel-Ange, de Raphaël […]"

 

"[…] il n'y a qu'une chose qui importe pour toi, petit garçon, c'est ce que tu fais. Si tu le fais bien ou mal, c'est ce que tu sauras tout à l'heure ; mais fais ce que tu fais."

 

"Et enfin il n'y a de progrès, pour nul écolier au monde, ni en ce qu'il entend, ni en ce qu'il voit, mais seulement en ce qu'il fait."

 

"L'amour est sans patience. Peut-être qu'il espère trop ; peut-être la moindre négligence lui apparaît-elle comme une sorte d'insulte."

 

"Mais je ne suis pas surpris que l'on soit si sévère pour les siens ; ne l'est-on pas à l'égard de soi-même ? Un homme pardonne bien aisément une maladresse d'autrui ; mais le souvenir de sa propre maladresse le fait encore rougir dix ans après."

 

"Les sentiments sincères ont ceci de redoutable qu'ils comptent pour rien ce qui n'est pas leur propre victoire. On veut être aimé, et sans montrer qu'on le mérite : tout ce qui ressemble à un marché et à une récompense est profondément méprisé. C'est pourquoi il y a de la coquetterie dans tout sentiment vrai, et un essai pour voir jusqu'où l'on peut déplaire impunément."

 

"Si vous marquez un galérien, vous lui donnez une sorte de droit sauvage. Au fond de tous les vices, il y a sans doute quelque condamnation à laquelle on croit ; et, dans les relations humaines, cela mène fort loin, le jugement appelant sa preuve, et la preuve fortifiant le jugement. J'essaie de ne jamais juger tout haut, ni même tout bas, car les regards et l'attitude parlent toujours trop ; et j'attends le bien après le mal, souvent par les mêmes causes ; en cela je ne me trompe pas beaucoup ; tout homme est bien riche."

 

"C'est un mal irréparable, et trop commun, de douter avant d'être sûr."

 

"Les psychologues se trompent sur tout et sur eux-mêmes, par cette manie de vouloir connaître au lieu de changer et élever. Connaître ma pensée, c'est la faire ; connaître mon sentiment, c'est l'élever et l'humaniser. Mon vrai portrait est dans Homère, Virgile, Montaigne. Et, encore plus à l'enfant qu'à moi-même, je dois tendre un miroir où il se voit aussitôt grandit et purifié."

 

"Les vices ne sont que des vertus à mi-chemin. Spinoza a écrit que le seul et unique fondement de la vertu en chacun est l'effort à persévérer dans son être. Cette maxime de fer est de loin le milleur outils ; mais il fait peur. On aimerait mieux cette molle invitation à se changer soi-même, et à revêtir une nature étrangère. Vains conseils. L'homme restera lui-même pour presque tout."

 

"Il y a, certes, de la fureur dans les têtes bornées, une sorte de révolte, et comme une damnation volontaire."

 

"L'infatuation est le premier mouvement puni. D'où cette timidité indomptable, qui tombe d'avance à l'obstacle, qui bute exprès, qui refuse secours. Il faudrait savoir se tromper d'abord, et rire. A quoi l'on dira que ceux qui refusent science sont déjà assez frivoles. Oui, mais la frivolité est terriblement sérieuse ; c'est comme un serment de ne se donner à rien.

J'en viens à ceci, que les travaux d'écolier sont des épreuves pour le caractère, et non point pour l'intelligence. Que ce soit orthographe, version ou calcul, il s'agit de surmonter l'humeur, il s'agit d'apprendre à vouloir."

 

"Le souvenir commence avec la cicatrice."

 

"Il n'est pas d'objet dans la nature que l'on fasse se mouvoir et travailler par un signe seulement ; mais la mère cède à un sourire, et la nourrice obéit à un cri redoublé. L'enfant prend donc l'expérience du gouvernement avant toute autre ; il connaît la puissance des passions avant de soupçonner les strictes lois du travail ; il pense d'abord en roi."

 

"Jamais un orateur n'a pensé en parlant. Jamais un auditeur n'a pensé en écoutant."

 

"Chacun a connu de ces parleurs qui sont toujours sur le point de penser."

 

"Je trouve une belle parole dans Les Martyrs. Eudore, chrétien, couvre un pauvre de son manteau. "Tu as cru sans doute, dit la païenne, que cet esclave était quelque dieu caché ?" "Non, répondit Eudore, j'ai cru que c'était un homme."

 

"Il est vrai, dit le professeur, qu'en parlant on use sa pensée, au lieu qu'en écrivant on la renouvelle."

 

"Dès que l'homme, selon un mot fameux, peut plus qu'il ne sait, il choisit le pouvoir et laisse le savoir."

 

"Les anciens Grecs étaient malheureux par leurs crimes ; ce n'est que justice. Les modernes ont inventé d'être malheureux par leurs vertus."

 

 

 


Commentaires

 

1. Kim  le 25-09-2010 à 14:48:49

( Punaise, avec la publicité en bas à gauche " la machine à rots, cliquez pour tester ", cet article perd toute crédibilité.

Pauvre Alain. )

 
 
 
posté le 20-09-2010 à 15:51:18

Alors ?

Alors rien.

 

Rien, c'est nul, mais tant pis. Ses messages de réapparitions l'étaient aussi, nuls, avant de ne plus être. 

 

Donc, continuons comme si ça s'était passé. 

 


Commentaires

 

1. junyun  le 23-05-2012 à 06:25:19

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posté le 02-08-2010 à 19:03:10

Again

Il n'était resté chez moi qu'une semaine, et moi quelques trois semaines chez lui. Trois semaines, c'était beaucoup, pour une deuxième rencontre. J'aurai pourtant bien changé les semaines en années.

« Tu ne veux pas rester plus longtemps ? Genre deux ans ? » avait-il demandé. Malgré tout ce qui a été ressenti et dit ensuite, il a prononcé ces mots là. Bien sûr, exactement. Ma mémoire auditive s'est éveillée la première fois que je l'ai entendu, tout étant précieux.


Nous avons correspondu sur le world wild web bien plus longtemps que ça, avant, pendant, après. Mais vraiment pas assez longtemps pour que je l'évoque avec suffisance dans les conversations. Ni même pour l'évoquer dans les conversations, qui ne sont à la base pas mon passe-temps favori. Je supporterai que les auditeurs considèrent « toute cette histoire » [Louise Attaque] comme un détail, mais à la façon dont on supporte ce qui nous détruit. Et ce n'est pas terminé.

 

J'ai après de nombreuses délibérations et phases d'auto-observations conclu que ma facilité à oublier des pans entiers de ma vie ne pouvait décidément pas s'appliquer à cet épisode succinct.

Si l'impossible se faisait – l'oubli - , je ne saurai plus d'où me viennent le courage, la musique et les couleurs, ni comment j'ai cessé de rester en réserve de cette vie. Si l'impossible se faisait je marcherai probablement de nouveau les yeux baissés pour échapper à rien.


En ce laps de temps où j'étais dans son regard, nous ne pouvons qu'avoir échappé au code des jours et des heures ; sinon comment, avoir casé en si peu autant de détails perforants, de quoi emplir les années suivantes et les prochaines, lui perdu. Je ne parviens pas à savoir si c'est une raison majeure à mes voyages ou simplement une phrase prétentieuse maintenant qu'elle s'est vérifiée...

« Si je te perdais, je partirai Voir. » Du temps où le conditionnel n'avait que valeur d'hypothèse farfelue, et où j'aurai pu rester pour ne pas me rassasier de le voir lui, puisque l'endroit idéal sur terre m'était réservé. [La phrase était inspirée par un film aussi « Alexandre le bienheureux »]


Ainsi je Vois, et je me souviens.

Mon seul regard a repris de la valeur, il n'attend plus que chaque scène soit éclairée par un autre, n'attend plus d'en voir un autre souriant à sa lumière. Mais lui comme moi savons que c'était mieux.

 

 

 

 

 

Je n'ai pas attendu de le perdre pour savourer mon bonheur. Je l'étreignais chaque seconde, je l'appréhendais délicieusement la seconde précédente. «Vivre les malheurs d'avance, c'est les subir deux fois. » [René Barjavel]

Je suis amplement entraînée à prévoir mes joies. De ces instants, concentrée sur nos paroles, sur un oiseau ou un film, mais concentrée autant dans l'attente avide : Quand, lui ? (un rire, un geste, un mot, une crispation ou un regard d'un coin d'œil à l'autre)

Il se trouve que même les choses attendues infiniment vous surprennent souvent, quand vous leur laissez la chance de le faire. Et que ça, c'est à égalité avec tout ce qui n'a rien d'égal au monde.

(Oui, je vogue sur le superlatif dans ce texte, et dans la vie.)


Il a écrit que j'étais plus belle que Marie (non, ceci n'est pas une référence biblique). Il mentait bien, il pouvait raconter du faux flagrant sans mentir. And who cares ? La seule chose intéressante, c'est que l'on peut croire n'importe quoi quand on en a envie, sans le regretter jamais, et que c'est franchement confortable.


Sur ce, je viens de pleurer tout ce que je pouvais sur les derniers épisodes de Devil beside you (peut-être même plus que sur Attack n°1 et pourtant, il avait été également très très efficace lacrymalement parlant, ce drama).

Ce qui ne va pas, ce n'est donc pas de croire aveuglément, mais arriver à l'instant où une gigantesque tempête de nouvelles vérités moins drôles viennent peser aux ailes jusqu'à rouler au sol.


«La vie est agréable, la mort est paisible. C'est la transition entre les deux qui est désagréable. » [Isaac Asimov]

Tout comme « être TOUT se vit plutôt bien, n'être pas indispensable est habituel dans l'absolu. C'est la transition entre les deux qui est désagréable. » [extrapolation]

Alors bien sûr, dans le drama, un an après « bang », il revient, le devil. (spoiler, mais bon c'est un drama type, il fallait bien).

AH AH !!!!! *


« C'est bon le chocolat » faux hamac, vertige. Vertige encore, surprise, remerciement à hauteur du service rendu ? Le saké très doux, une rose et un faucon. Le resto musée qui cède la place à une nourriture épicée. Le lac, le lac, le lac. La visite chez les gens dangereux, le chat-renard-suricate-écureuil-perché, la convention de Genève et ses précisions. Une clepsydre, des chansons nazes, les enceintes pas pratiques mais assumées. Du cinéma, plus ou moins bruyant, du démêlage de ficelles qui ne seront pas coupées, des lames jolies jolies. Un bus qui passe trop à l'heure, le gars mafieux pas revanchard, le chat moustique et l'autre chat nul qui joue les réveils. Le mur pas lisse, les levers retenus, les interdictions et le saut méchamment impressionnant. Des paris partout, une caresse aux cygnes, des abeilles tueuses dressées, l'eau du bateau aux bras trop courts. La demi-chute de l'appareil, la question à laquelle on répondra sérieusement, le feu et l'appartement tout en longueur. Espéranto, le lancer de cailloux de Fourvière, les faux pantins pour vraies jalousies, Ruri, Sa majesté des mouches et Musashi. La tasse de café, le piano avec les piles à bulles, la voiture, la voiture ; les commentaires du chef, les retards, le marcassin pas dans le coffre, les plumes gardées par des chiens, le sirop de citronnelle et les pains au chocolat volés ou non. Les pulls stratégiques, le repérage de boutique pour être fière, le cadeau finalement offert et son cou, les dragons qui déteignent, le bus où l'on se tient aléatoirement. Les vélos, une présence, des photos qui rendent grognon ; le libraire avec une super mémoire, les batailles d'eau unilatérales, la partie de carte honteusement trichée, une pression sur le bras, le pas-endormi sur les genoux. La phrase non dîte, toutes celles dîtes, les VHS tabous, des allers-retours bricolage, un avion qui ne vola point. Des billets perdus puis retrouvés, le film tout pourri qu'il ne faut pas aller voir, le néo-punk et ses fameux « y », des gens, une question et des commentaires frustrants à long terme, un parfum, de la glace et du chocolat, ses bras. Un instant d'incompréhension non éclairci, du tiramisu, un état d'euphorie parfaite et prolongé. Une tombe, Kanna, des pauvres lemmings, Bootis, « et pourquoi j'ai pas cette photo, moi ?? » Le pas trop, juste assez ; Les faux témoignages qu'on accepte, un rougissement réfléchi longtemps après. Des marches d'escaliers, de la peur, des mots qui gardent leur poids ; une pétition qu'on a du mal à signer, un emmerdeur qui utilise une expression cool, sa main, ses mains. La demi nuit sous les étoiles, une semi-elfe qui ne se laisse pas perturber par la température ; un serrement, Le. Des échanges d'impressions, l'orage ; mes rêves, la chanson qui se termine sur un autre cd, des Vrais éclats de rires. Des grilles de principes qui tombent, les couleurs, des résumés quotidiens, l'histoire d'un mulot chanceux ; le cadeau réussi, des chansons offertes, les gangs d'oiseaux, la vue et le plongeon raté, des concessions. Ma bougie. De l'encens triché, « donc ça c'est pas très raisonnable ? » , de la rage et les plus-secrets. L'armée psychologique, la baignade et sa blessure, les préparations tordantes ; la transformation des « si » en « quand », le courage, la pierre reniée ; de la compétition futile, des plans foireux et des conseils pris. L'impact du soleil, la sale gueule du mot connivence, 'nours qui surveilla, les espoirs ; un arc acheté, des bombes, les références, une sensibilité. L'église néo apocalyptique, des choix, une rayure et des grêlons. L'admiration, la fierté sans bornes, des fontaines et un château qui n'ouvre pas. Un petit air de neige, un film toujours pas vu, des attentions et des vitres re sales. Das Einstein Museum, le vide et ses remparts, les sushis. De la non adaptation de phrases, un smiley culpabilisant, un horizon. Le bug malvenu, une association de conservateurs, des débats et des acceptations arbitraires. Une place où être, du ciel, un matelas assassin, du rangement, des lettres, Jaho. Tafta qui ne ressemble pas à Noir Désir, Razorback pas vu, du dégommage de trolls, chaque inspiration racontée ; de l'absence, des certitudes inébranlables. Le téléphone qui le fait parler, les nuits rétro éclairées « énergie -1, moral +10 », les idées timing, le récit des autres conversations, la destruction du fan-club, le touchpad, un dicteur de reprise, de la prophilaxie ratée, un crépi pratique, « ça me réchauffe le cœur », l'auto complémentarité, le duel avec une fourmis rouge en position de combat ; des inquiétudes plus ou moins fondées, des sous-écrits tout le temps, des sauvegardes de textos, un dessin à longue durée, les carottes râpées de la sorcière, du suspens, du jongle pas concluant, des éclats de rires, tellement. Les accélérations de la 'ture, le raccourci qui rallonge, l'irrévérence, la confiance, la double présence et pouvoir aller le surprendre ; La quête du citron, les mots des autres parlant de Nous, des murs qui croulent avec leurs ombres, des idées d'horizons lâchées petit à petit. « Je m'y verrai bien, assis par terre » ; des souvenirs conservés encore, les larmes de joies, le saut sur la plate forme pas confortable, du café et une chemise, des bruits effrayants un peu, les défis pas relevés, « c'est qui ? », une phrase comme par hasard bien douloureuse ; remercier sa chance tout le temps, se découvrir argumenteuse ; trouver tout simple, connaître les limites par cœur et en jouer, un repas décousu. L'église rouge, une visite stressante, les changements de caps, laisser gagner ou perdre, les duels de notes, la rage effrayée de l'entendre avec d'autres, Prince le bourdon, le blocage de famille, les récits, être la seule. Entendre mes pensées dans sa voix avant de les exprimer.


« Avec le temps va tout s'en va » Léo Ferré

ah ouais ?

C'est quoi que j'étais censée oublier,

de tout ça, patate ?


* J'ai commencé à écrire cet article la semaine dernière. Vous pouvez le considérer comme la suite et fin de : « Une folie de toutes les couleurs vêtue », même si ce n'était pas à l'origine fait pour ça. Mais ça n'allait qu'en venir là. Il y eut Mokky, pour avouer que connaître les gens c'était bien, et il y a eu lui. Mes couleurs, avant de les revoir grâce à Benjamin (dessinateur chinois), c'est par lui qu'elles étaient arrivées. Les couleurs, la folie, parce que la lumière. La lumière, parce que c'était Lui.


Je pourrai croire à une bonne coïncidence, si je ne vivais pas dans les coïncidences de ce type depuis des années maintenant. Nous sommes le 31 juillet 2010.

Je vérifie mes mails après m'être bombée d'anti-moustique. Pour avoir des nouvelles des propriétaires de ma future chambre guyanaise, surtout.

Je lis, je vois et relis, une annonce de message. Qui viendrait du fantôme qui hante comme vous venez de le lire ma vie. Le temps que le message lui-même s'affiche, je passe en revue les virus qui pourraient utiliser son nom, les bugs informatiques qui me feraient une des plus sales blagues possible, et d'accord, c'est un message de lui, plus de doutes.


[Partie non-intéressante dans ce message déjà pas édifiant et embrouillé, vous avez le droit d'arrêter de lire, Pennac l'a écrit.]


Il fait remonter à 4 ans ou plus sa dernière apparition. Ouais. Ou plus.


C'était il y a quelques heures. C'était aujourd'hui. Dans mon présent. J'ai terminé d'écarquiller les yeux au bout d'un moment, je me suis sanglo-sclaffée.


J'ai : fait la roue, été me faire dégommer la tête par Looping pas très versé dans l'écoute attentive, tapé dans quelques murs, écrit un mail à quelques personnes bien choisies (je crois), bu quelques lampée d'un alcool non identifié qui traînait dans le frigo (pas pour me « remonter », mais parce que je m'étais dit que je le ferai pour le fun, et quel autre soir ?).

J'ai : écrit un peu plus, quitté internet. Préparé à manger, tout laissé en plan pour aller marcher dans le sable de la carrière, tourné sur moi même jusqu'à me laisser tomber. Je suis restée allongée, ai compté les étoiles que les nuages laissaient passer. Crié le plus fort et le plus longtemps possible, une fois. Cool de pouvoir faire ça sans être entendue.

J'ai : pleuré encore, sourit encore plus, écouté Cali qui disait que « tout va bien » et c'était vrai.


J'ai pensé que finalement, il avait bien fini par faire comme le devil, en moins enthousiaste et avec un délai plus long. Que je ne l'espérais plus, ce message. Qu'il va probablement me laisser avec une seule réponse, ou quelques, pas assez.

Que je ne vais sûrement gagner qu'un peu de fun de cette réapparition éphémère, bien que je supplie tout ce qui accepte d'être supplié qu'elle ne le soit pas. Ephémère. Même si tout l'est.


« On a jamais vraiment besoin de personne. » et « Il ne faut jamais leur laisser croire qu'ils sont indispensables. »

Blabla. Ce ne sont que des choix. J'ai choisi d'avoir besoin de lui, animé par mes rêves ou par sa propre volonté, et il est indispensable. Bleh.


Alors je ne m'attends à rien, en jouant aux devinettes by my side, pour sûr.

Et c'est une bonne chose. Bonne et grandiose.

 


Commentaires

 

1. Kim  le 02-08-2010 à 18:14:39

Moi, j'ai surtout hâte de voir la suite, même si le présent est déjà réjouissant.

C'est toute la possibilité de suites possibles qui secoue l'esprit. Contente pour toi, rien que pour ça.

2. Kim  le 26-08-2010 à 18:10:42

Alors ?

 
 
 
posté le 20-07-2010 à 00:29:26

Well coming in Guyane

Vue sur l'océan, sur un estuaire gigantesque, et sur plus d'arbres que vous ne pouvez en penser à la fois. Nous nous sommes posés sur leur cime pratiquement, la piste d'atterrissage ayant du mal à se tailler une place au milieu d'eux.


Après un voyage de 8 heures, plus 5 heures de décalage horaire, j'arrivais à l'aéroport de Cayenne, avec une tonne d'autres gens.

Les valises oranges flash, c'est bien parce que ça se repère de suite sur le tapis d'arrivée... sauf quand elles ne se présentent pas, en fait. Mais elle et ma fidèle géantes ont finalement daigné se pointer après avoir laissé passé toutes les autres. (Un peu trop bien éduquées)


Une jolie blonde (Karine, comme je l'apprendrais une petite heure après) avec un panneau «May» m'attendait à l'arrivée, ainsi qu'une chaleur bienvenue vu que je me suis carrément caillée pendant tout le trajet en avion.


Arrivée rapide au club, présentation à d'autres gens dont le patron, vachement moins loquace que Bruno (... pour l'instant j'ai décidé que c'était pas mon copain lui, mais disons que ça peut changer... ) ; Karine continue à me faire visiter, je vois de gros poneys, des arbres (encore), de bonnes installations et pas mal d'autres trucs.

Je vais poser mes bagages dans l'un des bungalows tout classes du domaine (ils sont à louer pour les touristes ou les résidents), je n'y resterai qu'une nuit en fait. Ma maison éphémère quand à elle est … vide. Pas un seul meuble, ni frigo ni gaz. Dommage donc que je ne puisse rester dans le bungalow, hm...

 

 

 

 

 

Depuis ma maison possède un réchaud, et un lit. Woohoo ! ^^ Je tâche de trouver un plan rapidement, j'ai déjà une dizaine de gens sur le coup. Les loyers sont complètement chers.


Une douche et je vais voir le moniteur que je remplace qui donne une reprise. Voit évoluer quelques poneys et cavaliers, de fait. Papotage, petit briefing en passant, puis plus cadré après les cours, il n'y a pas trop de temps à perdre vu qu'il part le lendemain et que je prend le relai à partir de ce lundi.

Nuit au bungalow dans un grand lit, réveil matinal à l'heure guyanaise. Je sors faire quelques pas dans l'herbe de rosée, ouvre grand les yeux en voyant passer assez loin un giga rongeur, ou quelque chose qui ressemble à un giga rongeur de la taille d'un petit chien (Agouti, depuis renseignements pris. En fait j'avais songé à l'appeler comme ça, parce que tous le sgros rongeurs que je croise ont des airs d'agoutis, depuis que j'ai lu un roman où il y en avait, mais je voulais arrêter de tous les appeler comme ça au pif. Sauf que ... Je vis au milieu d'agoutis, maintenant. ^^ ) Je vais voir par là bas, mais ne suis pas encore autorisée à en apercevoir beaucoup, jeune padawan.

Des bruits plus loin dans la forêt un instant plus tard, je me concentre, lève la tête, et voit un joli singe (espèce non identifiée, j'y connais rien) se balader dans l'un des palmiers.

Je crois bien que j'aime cet endroit. ^__^

 

 

 

 


Observation et questions encore le vendredi pendant les reprises, il y a besoin, puisqu'en août je me retrouverai légèrement seule monitrice au club quelques jours... Et que la dame qui viendra succéder à Gaëlle (la monitrice qui est remplacée aussi mais pas par moi) ne connait pas non plus le club du tout. Yeah.

L'ambiance est familiale et amicale, les cavaliers squattent le club qu'ils montent ou pas et aident avec plaisir, c'est cool.


Karine me trimballe encore un peu partout, dans Cayenne rapidement, au centre commercial de Remire rapidement, histoire que je récupère un vrai numéro de portable. (Mon i-phone déglingué m'a suivi ici, en attendant que je finisse par trouver un chargeur pour le nouveau-ancien samsung généreusement offert par mon sponsor Charlotte), etc. Cayenne, c'est … marrant. Les maison petits immeubles sont tous supers différents l'un de l'autre, toutes les couleurs et architectures et décorations possible se trouvent dans une seule rue. Et il y a des noms de rues, la classe ! ^^

Puis des tonnes de boutiques, souvent tenues par des chinois, en fait.


La nuit, je cohabite avec deux mini et mimi grenouilles, et ma première araignée assez imposante pour être surveillée.


Samedi : Petite séance avec Tornado (seul entier au club, typé arabe, assez gentil pour bosser en reprise avec les autres hongres et même les juments), qui me paraissait délicat avec les cavaliers la veille mais qui ne l'est pas tant et travaille même très correctement dans le bon sens aussi.

Et là, je m'en vais faire un tour dans la jungle avec Looping puisque la wifi (qui marchait ce matin) boude.


Bon, de chemins je n'ai pas beaucoup trouvé, mais j'ai testé quelques semblants de trouées, c'était marrant. Revu au loin le méga rongeur, pendant la balade.


Fin de ce premier message. Je veux une voiture. Et une autre habitation. Et un guide balèze de la faune et la flore, parce qu'il y a trop d'oiseaux jaunes différents pour les appeler tous oiseau-jaune.


Le fameux numéro de téléphone à partir de la France : 694 21 37 22

Adresse : je ne sais guère encore.


Vous saviez que la Guyane est le plus grand département français ? ^^

Mais ça on s'en fout, le fait est que c'est BEAU ! 

 

Photos : http://www.facebook.com/album.php?aid=187102&id=755501450&l=3e2d6fb4ed

 


Commentaires

 

1. Tatiie(r)  le 21-07-2010 à 11:29:54

Raah mais non pas une voiture, un velooow ...

La Guyane ça r'ssemble a la France ... Tu peux faire du shopping.. LA CHAANCE !
[ Et arrete de me faire bisquer u_u ]

Rire

2. Kim  le 29-07-2010 à 16:55:48

Tout va bien, Grande ?

J'imagine que tu profites au maximum de ton nouveau terrain de jeu, mais donne quand même des signes de vie, hein. ^^'

 
 
 
posté le 28-06-2010 à 16:53:14

Histoire d'une motivation

Vers mars dernier, je commençais à réfléchir à la suite. A la suite professionnelle de ma vie, j'entends.

J'ai songé à compléter ou augmenter mes talents, préparer un autre examen, il y en a encore un joli panel. Mais je ne cherche pas à me blinder, je n'ai pas trouvé d'ambition sous mon tapis de salle de bain, et surtout je n'ai pas vraiment des réserves financières suffisantes pour me repayer une vie étudiante (enfin si, mais ça les creuseraient mes réserves, et j'ai pas envie).

(Parce qu'il y a quand même quelques formations qui me tentent, en fait, pour l'expérience de les suivre et non pas de les avoir suivies, mais... payantes)

Donc, un nouveau poste.

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En France il y a des mangas, et des bibliothèques et des livres et on peut marcher dans la rue de façon invisible et donc tranquille, et aller où on veut.

Et puis il y a des gens, que je ne vois pas forcément souvent mais que je Pourrai voir un peu plus souvent quand même.

Mais, c'est trop sérieux, la France. (Ah, pour les lecteurs arrivants, je suis en poste au Mali depuis 2 ans) Et il n'y a que des pigeons obèses. (Ce n'est pas une métaphore °_° Je n'oserai pas)

Donc, repartir, ce qui a l'avantage certain de comporter : P.A.R.T.I.R

Restait à trouver où.

_______________________________________________

J'ai quand même posté des annonces aussi sur les sites français, Rhône-Alpins même, parce que quitte à rentrer travailler trop-sérieusement en France, autant être vers la plus chouette ville. (Lyon powa !)

J'ai aussi été voir le site régional d'équitation de Guyane, parce que la Guyane, c'est bien, (sans majuscule à "bien", elle viendra bientôt), je dis ça sans connaître mais de façon tout à fait convaincue. L'année dernière j'avais eu pas mal de propositions de postes un peu partout (plus que cette année, je crois), et c'est la Guyane qui m'avait le plus marqué.

Parce que bon, outre le fait d'aller espionner les impalas et les lions dans la savane en Afrique (plutôt modifié le rêve, à Bamako mais tant pis), j'ai aussi toujours rêvé d'aller me paumer dans la jungle ! Et bien sûr j'avais laissé tomber ce rêve là depuis un sacré moment. Mais il ne s'est pas cassé, c'est solide ces petites choses.

Or donc. Mes recherches sur le site de Guyane ne marchent pas du tout. Il n'y a pas d'offres, ou pas au bon moment. J'y laisse une annonce moi-même, qui ne donne rien non plus pendant longtemps.

Les mois passent ^_^

___________________________________________________

Un contact profesionnel (uf, qui semble) de Guadeloupe réapparaît, s'installe, et je me bouge pour réaliser ce projet là, qui semble vachement bien partit.

Juste après avoir officiellement dit que j'y partais, donc, en Gwada, je reçois coup sur coup deux mails de clubs guyanais me proposant une place.

C'était vers ... mai je crois.

Je refuse poliment, toute partie que j'étais en Guadeloupe. Jusqu'à ce que mon super projet bizarre mais fun finisse par devenir nettement plus bizarre que fun, plein de tensions et d'over-réactions.

Je laisse dont tomber, sans regrets.

Contactant les clubs reniés un peu plus tôt, je n'ai aucune réponse.

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Mais il est passé, l'âge où je m'en tenais là. Armée de l'un de mes ennemis jurés, mon téléphone, je pars à la conquête d'un numéro guyanais.

Les gens disent que c'est facile d'appeler en Guyane, de France. Oui, mais du Mali, ça ne l'est pas tant, j'ai testé.

J'ai trouvé rapidement un numéro de fixe, Mais après une 100taine d'essais de bidouillages de numéros pour sortir du Mali et entrer vocalement en Guyane... je n'ai pas réussi. Je ne sais toujours pas comment faire, à l'heure d'aujourd'hui.

Mes talents de détectives du web ont donc finit par une balade de sites en sites à trouver un numéro de portable... Peut-être que la magie du téléphone... ??

Hé bien oui ! Je sais appeler des portables guyanais.

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J'ai eu alors au bout du fil une dame cool, qui m'a dit de façon cool qu'elle avait déjà pourvu MON (subjectif, ce déterminant) poste ! >__< Ben mince alors.

Cependant, elle m'envoya l'adresse mail d'un autre club qui cherchait Peut-être quelqu'un... Moui moui ? En tout cas pas d'après mes sites d'annonces, même d'annonces spécifiques Guyanaises.

J'envoyais aussitôt une de mes savoureuses lettres de motivations personnalisées et mon CV (pas savoureux ni trop personnalisé, lui) à cette adresse mail.

Puis, laissant de côté cette piste, j'appelais - après quel qu'autres recherches de numéro conciliants - l'autre dame qui m'avait aussi contacté quelques semaines plus tôt. (Quelques, en l'occurrence ce n'était pas beaucoup). (Je mets de plus en plus de parenthèses... je me réveille en écrivant ^^ )

Pour celle-ci, Ah ah ! Ce n'était pas encore décidé. Mais... Elle n'avait pas l'air DU TOUT décidée, en fait. Elle n'a pas su me dire quand elle prenait une décision, ni si elle allait me recontacter ou bien quand je devais moi la recontacter pour la suite... Bref, ça et le fait qu'elle voulait quelqu'un pour fin juillet (et donc pendant mes Vacances !), je n'ai insisté que lourdement avant de voir que rien de lui donnait plus d'assurance.

J'attends un peu, (un peu est beaucoup, dans l'atmosphère où j'étais) ne vois - comme d'habitude - aucune réponse arriver de mon mail de la part de la Roseraie. (Le club du gars que connaissait la dame que je connaissait un rien)

Donc, ... est-ce que vous connaissez François Pérusse ? Si, il y a un sacré rapport, je vous jure ! Parce que j'ai eu droit à un mix en live de deux de mes sketchs préférés. J'arrive à choper un numéro de portable encore une fois, et j'ai le bonheur d'avoir au bout du fil la nana la plus hargneuse et méprisante du monde ^^

"- Bonjour, je cherche à joindre M.Crémieux
- 0645452184215468435 (assez vite pour que je ne comprenne RIEN)
- Ah heu... attendez, je n'étais pas prête ! XD 06 ?
- 485789453132484 !!
- .... 06 ? (heureusement on ne peut pas se faire taper au téléphone)
- (le bon numéro à une allure décente)
- Merci BEACOUP"

C'était balèze ! Ah ah ! J'ai adoré.

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Bon, munie de ce numéro cher payé, je parviens à joindre ce M.Crémieux ; il a bien reçu mon mail, mais la situation est en stand by, je n'ai tout de même pas vraiment de quoi espérer puisqu'il attend quelqu'un à qui il avait promis la place et qui a déjà signé un contrat... Re ZUT. >__<

Je peut rappeler une semaine plus tard pour être sûre, si j'ai envie d'être obstinée.

Bien sûr que je rappelle, ce délai écoulé. C'est l'instant décisif !!! Ou pas.
"Rien n'est sûr encore, il faut attendre encore une semaine."
RAAAAAAAH !!

Bon, j'attends. A force de semaines, on se rapproche des vacances, très attendues.

Enfin, il y a deux semaines, me voilà de nouveau pendue à mon téléphone, qui devient presque mon ami, avec tout ça ! Stress, stress... appel... Je vais enfin savoir !!
"En fait la personne qui devait venir ne donne aucune nouvelle, et on arrive pas à la joindre, donc on lui laisse jusqu'à la fin de la semaine et ensuite on avisera".

C'est à dire, pas de réponse. Trop de suspens ne tue pas le suspens.

Vendredi dernier, je vois un appel manqué du Monsieur sur mon téléphone... °___° Quoi ?!?! Première fois que Lui appelle, et non l'inverse.
Je m'empresse de rappeler, tombe sur une secrétaire ou something like that, gentille (probablement pas la même que la première fois donc, ou alors c'est encore plus effrayant) qui me dit qu'ils sont en train de ré-examiner toutes les candidatures pour le poste, et que le monsieur est en communication et me rappelle tout de suite.

Quelles "Toutes les candidatures" ??? Jusqu'àlors je n'avais que le rival disparu, et voilà que des prétendants s'ajoutent au dernier moment ?

Bon, j'attends, reçois peu après l'appel de M.Crémieux, qui... me donne la place ^___^

"Par contre, le moniteur qui ne devait partir qu'en septembre s'en va mi-juillet, donc il faut que vous soyez là à ce moment là, sinon je devrai prendre quelqu'un d'autre, je vous laisse réfléchir ? Vu que je sais que vous avez besoin d'un break après le Mali...
- Oui... C'est bon, je viens, je viens ^^ "

"On a d'autres candidatures, mais comme vous sembliez très motivée et que vous avez rappelé plusieurs fois" ... ça tu peux le dire. Vive le téléphone !

 

Donc mes vacances en ont pris plein les dents, mais moi je pars en GUYANE !!!

_________________________________________________

 

 

Je viens de prendre mes billets d'avions, départ de Lyon à 6h30 le jeudi 15 juillet, ptite escale à Paris, arrivée à Cayenne à 14h45.

 

 


Commentaires

 

1. evertkhorus  le 28-06-2010 à 15:20:10

Ah super l'aventure recommence pour toi à ce que je vois! Tant pis pour les vacances et bon début de poste en Guyanne!

2. Kim  le 28-06-2010 à 16:46:26

Balèze, la chronologie. ^^

3. Nelfe  le 28-06-2010 à 17:06:55  (site)

Et ben, quel périple! ^^

4. LadyScar  le 29-06-2010 à 05:06:54  (site)

Félicitations!!
J'espère que tu nous mettras de belles photos de la Guyane sur ton blog (^_^)

5. joies-emois  le 29-06-2010 à 20:50:36  (site)

J'espère aussi avoir des tas de photos à mettre, je suis en train de lister les serpents que je VEUX voir, et je choisirai lequel adopter entre tous ^^
(Pas l'anaconda, il prendrait trop de place dans l'appart)

6. LadyScar  le 30-06-2010 à 09:03:57  (site)

Tu veux ramener un serpent de là-bas? o_O

7. lapinbleu2  le 02-07-2010 à 03:08:50  (site)

joyeux anniversaire et que cette journée te soit agréable..

8. lapinbleu2  le 02-07-2010 à 03:10:46  (site)

on peut pas te mettre d'images direct.. snifffff.. je te la mets d'une façon différente.. lolllllll..Cliquez ici pour voir mon image

9. lapinbleu2  le 02-07-2010 à 03:12:05  (site)

et un tit orchestre rien que pour toi..Cliquez ici pour voir mon image

10. lapinbleu2  le 02-07-2010 à 03:13:16  (site)

et ton tit cadeau aussi !!Cliquez ici pour voir mon image

11. mel-and-tof  le 02-07-2010 à 06:21:44  (site)

Bonjour
Je viens de chez LapinBleu pour te souhaiter un très joyeux anniversaire
Que cette journée soit pour toi remplie de joie et de bonheur à partager avec tous ceux qui te sont chers
Bonne journée
Gros bisous Méline

12. Narcisse  le 02-07-2010 à 08:06:24  (site)

joyeux anniversaire à toi !

édité le 02-07-2010 à 10:06:35

13. asdecoeur  le 02-07-2010 à 08:18:01  (site)

Jour âpres jour et voila joies émoi…l année a fait rapidement son tour et voila le plus beau jour de tout le jour c est le jour de ton anniversaire joies émoi avec un grand amour d amitiés je te souhaite un bon anniversaire et tous se qu’il fête leur anniversaire aujourd’hui

14. J.C  le 02-07-2010 à 10:42:27  (site)

Bon et heureux anniversaire, que ce jour soit un bon souvenir, plein de bonheur et de joies.
Amicalement.

15. lafianceedusoleil  le 02-07-2010 à 19:17:11  (site)

bonsoir très bon anniversaire,
que de bonnes choses pour toi.
grosse bise

Cliquez ici pour voir mon image

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16. Tatiie(r)  le 21-07-2010 à 11:02:10

Raah mais je vous jure ! PARIIS Powa ! Pas Lyon ö !

 
 
 
 

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