posté le 09-11-2010 à 00:40:18

Zorro [Isabel Allende]

Pourquoi lui ?

 

Pourquoi pas. Issu de mes premières explorations de ma bibli municipale de cette année, je reprends les étagères de romans par ordre alphabétique. 

Contente de croiser quelques auteurs en A que j'ai déjà lu, beaucoup moins contente de constater qu'il y a peu d'étagères et beaucoup de romans qui ne me tentent pas du tout, dessus. >_< 

 

Donc, je ne suis pas sûre que j'aurai pris ce bouquin s'il y avait eu plus de choix, mais quand même "Zorro", et puis Isabel Allende, j'ai eu l'occasion de la lire l'année dernière dans "Fille du destin" et j'en garde un vrai bon souvenir. 

 

 

Le sujet ? 

 

Présentera-t'on Zorro ? Après cette lecture, je peux. =) Dos de couverture : 

Né dans le sud de la Californie à la fin du XVIIIème siècle, Diego de la Vega est l'enfant de deux mondes. Son père, un gentilhomme espagnol reconverti en propriétaire terrien, et sa ravissante mère à moitié indienne façonnent sa personnalité.

Après une enfance riche d'enseignement, du maniement de l'épée à l'initiation aux rites de sa tribu indienne, il embarque à quinze ans pour Barcelone accompagné de son fidèle compagnon Bernardo. Le maître d'armes Manuel Escalante repère cet élève doué, contribue à parfaire son éducation et l'accueille dans une société secrète, La Justice, qui combat toutes les formes d'asservissement.

 

Il doit surtout affronter des aventures aussi dangereuses que difficiles afin de sauver les filles d'un ami de son père, leur faire traverser l'Espagne afin de s'embarquer pour la Californie où son destin l'appelle. 

 

Mon ressenti : 

 

Déçue, par quelques maladresses de narration qui m'ont gâché la lecture, mais je ne la regrette pourtant pas. Comme dans le précédent roman de la même auteure, j'ai beaucoup apprécié les précisions et la connaissance des lieux et des modes de vie de l'époque, que ce soit en californie ou en Espagne. 

Les aventures sont plaisantes à suivre, le style est fluide. 

 

Dommage donc que cette narratrice qui vient casser le rythme de temps en temps alors que sans elle tout se déroulait bien dans le récit. =/ 

 Et malgré moults aventures et personnages rencontrés, le roman laisse du justicier un goût d'anecdote assez dérangeant pour moi, qui venait y chercher de la consistance. 

 

Donc : A lire en tant que roman d'aventure plaisant, mais pas comme une présentation classique et exhaustive du héro. 

 

Ma note : 7/10

 

Citations relevées : 

 

"Déconcertés par le mystère de l'homme torturé sur une croix que les Blancs adoraient, les Indiens ne voyaient pas l'intérêt de vivre mal en ce monde pour jouir d'un hypothétique bien-être dans l'au-delà. Au paradis chrétien, ils pourraient s'installer sur un nuage et jouer de la harpe avec les anges, mais la majorité d'entre eux préféraient en réalité, après la mort, chasser l'ours avec leurs ancêtres sur les terres du Grand-Esprit."

 

"L'obstination des Indiens à s'accrocher à leurs coutumes devait être l'oeuvre de Satan, il n'y avait pas d'autre explication ; c'est pourquoi ils [les colons] partaient chasser les déserteurs au lasso, et ensuite les fouettaient pour leur inculquer leur doctrine d'amour et de pardon."

 

"[...] il voulait la voir heureuse et il ne lui demanda jamais si elle l'était, de crainte qu'elle lui dît la vérité."

 

"Il avait la capacité intellectuelle d'un pou, mais elle lui suffisait pour inventer des méthodes de cruauté toujours nouvelles."

 

"La voix de sa grand-mère lui demanda dans la langue des Indiens quelles étaient les cinq vertus essentielles, il ne put se souvenir d'aucune, excepté le courage."

 

"Diego les dévora avec passion, bien que son père méprisât le roman comme un genre mineur bourré d'inconsistances, d'erreurs fondamentales et de drames personnels qui n'étaient pas de son ressort."

 

"Du point de vue littéraire, il n'y a pas de suspense, les enfants, sauf exceptions, manquant généralement de piquant. De plus, ils n'ont pas de pouvoir, les adultes décident pour eux et le font mal, leur inculquant leurs propres idées erronées sur la réalité, dont les enfants passent ensuite le reste de leur vie à essayer de se libérer."

 

"Le capitaine, un solitaire, découvrit le plaisir de partager ses connaissances avec un esprit jeune et curieux. C'était un lecteur infatigable, il avait avec lui des caisses de libres qu'il échangeait contre d'autres dans chaque port. Il avait fait plusieurs fois le tour du monde, connaissait des terres aussi étranges que celles décrites dans ses cartes fabuleuses et avait tant de fois frôlé la mort qu'il en avait perdu la peur de la vie."

 

 


 
 
posté le 04-11-2010 à 11:55:05

Tout ça pour dire que j'occulterai les aspects chiants.

Pardon pour le mot familier. Qui n'est pas un gros mot, d'après la moitié des gamins que je reprends quand ils l'utilisent. 

 

Je n'aime pas, pas mal de choses en ce moment. Et devoir mettre à contribution mon habitude de tout encaisser et accumuler pour passer au-dessus de la situation. Cependant, d'aucuns savent que je n'aime pas non plus râler, sauf exceptions, puisque c'est perdre du temps dans le gris au lieu de se concentrer sur les éclaircies et l'éclaircie finale.

 

Il y a surtout un énorme décalage entre les photos et le reste de la vie (Alors que les photos prises sont Pensées, du verbe Penser). Peut-être que c'est seulement ça, le fait de provoquer l'envie consciencieusement, constater que cela fonctionne bien, et d'être la seule à ne pas s'envier. C'est même tout à fait ça, ces temps-ci. Je vais arrêter d'aller photographier des cocotiers. Mais, trouver une autre occupation rassurante à la place, que celle de faire baver les gens. 

Non, je ne suis pas à l'aise avec mon monde intérieur, il ne suffit pas car il n'est pas en paix. 

 

Je cherche désespérément des mots qui accrocheraient l'envie de Kei sans paraîtrent .. ambitieux, trop impliqués. Je louvoie, après lui avoir exposé son implication intacte là où il cherchait à se pasteliser.

En partant du principe qu'il lit, ce dont je n'ai en fait aucune preuve. Aussi ne devrais-je tout simplement plus écrire,  plus lui écrire. 

Je tente de comprendre que ce n'est qu'un prétexte complètement bidon, quand j'ai déjà bien des gens qui se sentent concernés par ce qu'est devenue ma vie depuis ; même s'ils ne peuvent pleins de bonne volonté prendre la place que JE devrai occuper dans ce rôle. 

Hé quoi, les choix ?

Hé quoi, la légitimitée gagnée ? 

 

J'ai confiance en moi, la situation serait probablement bien plus logique si ce n'était pas le cas. Je ne cherche pas à donner de la consistance à l'esprit de Kei parce que j'ai besoin d'attaches. Je n'ai pas peur. Il a bien fallu voir que je n'avais pas besoin de lui, on ne peut m'enlever l'envie de lui. 

Sempiternellement, et déjà c'est trop, d'avoir été vraiment heureuse sans lui.

 

Vraiment heureuse avant que d'y réfléchir, heureusement en sachant en profiter et ne pas dénigrer ce que j'arrache bout à bout de la monotonie.

Mais réfléchir, c'est quand même pratique, en plus d'être agréable, et j'y reviens. Et mes réflexions y reviennent.

A force de faire les cent pas dans ce coin, mes pensées ont creusé un cratère. C'est pratique pour y balancer en vitesse les blues qui débarquent et que je n'ai pas le temps de recevoir dignement. Ça reste assez rude quand le temps est là de se faire balancer également dans le creux et d'y retrouver de plus en plus de blues.

 Les échelles, tressées par mes soins, ou bien vous passez par chance par là-haut avec vos mots et vos attentions.

 

J'aimerai bien savoir si Loic Lantoine a vraiment réussi à jouer son "Portes-toi bien, petite madame" de la chanson pas chantée. Peut-être bien. Ou peut-être qu'il continue à écrire sur la difficulté de ne pas assumer ce genre de phrases.

 

D'un coup, être là de nouveau.

 

Je ne suis pas victime, je ne veux pas que tout redevienne comme avant. Je veux que tout devienne, et que cela importe. Mais, c'est déjà le cas.

Epinglées sur un ciel de plus en plus grand et coloré, les choses parfaites. A distribuer quand cela en vaut la peine. A portée de coeur, les gens parfaits, colorés eux aussi.

 

J'ai envie d'utiliser "faire accroire" mais tout à l'heure lorsque la formule m'est venue en tête, l'occasion était foireuse.

Il ne s'agit pas seulement de faire accroire qu'on gagne sa vie à profiter de chaque soupçon ou de chaque énorme morceau de sourire, affiché ou non. Il s'agit simplement de le reconnaître, au-dessus de l'enfer où l'homme se tient debout, il n'est que d'assumer ses sourires qui empêche le ciel de se refermer.

 

- Sourire -  

 

 

 

(Et, pendant ce temps, le monde et ses propres larmes)

 

 


 
 
posté le 17-10-2010 à 14:43:29

La ronde des angoissés

J'observe depuis quelques jours un nouveau revirement de la ronde ; Deux danseurs exclus qui guettaient une faille ont profité d'un changement tumultueux de sens et surtout de la faiblesse d'une participante pour saisir deux poignets au vol et éjecter la-dite participante.

 

Il faut dire qu'elle vient moins sur l'une des scènes de danse, et l'on sait que l'absentéisme est un motif sérieux de sanction. Ce n'est de toute façon pas son pauvre sort qui me préoccupe. Il changera de nouveau bientôt. 

Ce qui m'a fait rire, ce qui m'a assez énervé pour avoir envie d'en écrire, c'est le comportement de ceux qui restent, les nouveaux danseurs et les déjà installés. 

 

 

Car qui écoute, souriants, les commérages et les flatteries de ceux qui viennent de les rejoindre ? 

Les mêmes qui crachaient et jetaient leur venin par dessus leurs épaules dans leur direction. Faisons mine de rien, tout le monde est immunisé de toute façon, depuis le temps - le semble. 

 

Je n'aime pas ces démonstrations d'amitié, je n'aime pas ces preuves d'allégeance à la meneuse de bal qui mime si bien l'acceptation en se concentrant sur la conscience de sa supériorité. 

Le ton qui gagne aussi vite en mépris qu'en emphase amicale à propos des mêmes pantins dansants. 

 

Cette meneuse qui tâche aussi mettre ses talents relationnels à profit envers les musiciens. Car, ce sont ceux qui détiennent le rythme, car, elle sait qu'il lui faut au moins être vue à leurs côtés pour assurer son statut ; L'appui réel n'est plus assuré car à l'orchestre aussi, les choses bougent. Désarroi. 

 Désarroi que l'on fait payer aux autres, c'est plus sain que de l'assumer et de le dépasser. 

 

Bien sûr, j'exagère. Pas assez. 

De toute façon, ce qui reste, à la fin, c'est la ronde. Le mouvement et l'absence de visages, sauf en quelques mémoires. 

Ce qui reste pour la plupart, c'est l'angoisse de ne plus être acteur de la ronde, et des tas de techniques qu'on apprends ou qu'on invente pour que cela n'arrive pas, surtout pas. 

 

  La liberté, c'est déjà de ne plus s'inquiéter autant de cette danse.


Peinture de l'article trouvée ici (enfin, sur google, puis ici) > http://www.cyril-leysin.com/

 

 


 
 
posté le 11-10-2010 à 13:59:36

Transfered from http://mystarseed.tumblr.com/

Le quotidien

 

 

 

 

 

Washington, DC Metro Station on a cold January morning in 2007. The man with a violin played six Bach pieces for about 45 minutes. During that time approximately. 2 thousand people went through the station, most of them on their way to work. After 3 minutes a middle aged man noticed there was a musician playing. He slowed his pace and stopped for a few seconds and then hurried to meet his schedule.

4 minutes later:

The violinist received his first dollar: a woman threw the money in the hat and, without stopping, continued to walk.

6 minutes:

A young man leaned against the wall to listen to him, then looked at his watch and started to walk again.

10 minutes:

A 3-year old boy stopped but his mother tugged him along hurriedly. The kid stopped to look at the violinist again, but the mother pushed hard and the child continued to walk, turning his head all the time. This action was repeated by several other children. Every parent, without exception, forced their children to move on quickly.

45 minutes:

The musician played continuously. Only 6 people stopped and listened for a short while. About 20 gave money but continued to walk at their normal pace. The man collected a total of $32.

1 hour:

He finished playing and silence took over. No one noticed. No one applauded, nor was there any recognition.

No one knew this, but the violinist was Joshua Bell, one of the greatest musicians in the world. He played one of the most intricate pieces ever written, with a violin worth $3.5 million dollars. Two days before Joshua Bell sold out a theater in Boston where the seats averaged $100.

 

This is a true story. Joshua Bell playing incognito in the metro station was organized by the Washington Post as part of a social experiment about perception, taste and people’s priorities.

 

The questions raised:

*In a common place environment at an inappropriate hour, do we perceive beauty?

*Do we stop to appreciate it?

*Do we recognize talent in an unexpected context?

One possible conclusion reached from this experiment could be this:

 

If we do not have a moment to stop and listen to one of the best musicians in the world, playing some of the finest music ever written, with one of the most beautiful instruments ever made…

 

How many other things are we missing?

I liked this

 

 


 
 
posté le 07-10-2010 à 20:21:04

Pourquoi il ne faut pas être assez discrète.

Journée photo, dimanche.

 

Je prenais surtout des cavaliers et leurs chevaux. Puis pendant les temps morts (peu nombreux), quelques à-côtés. 

 

Je voulais prendre en photo un gars cool, spectateur du parcours d'obstacle. Mais on ne prends pas les gens de face, sans raison apparente comme ça, alors je tachais d'appliquer les règles empiriques de la photo en cachette. 

 

Je pensais avoir réussi, en fait. Genre, l'appareil photo qui passe distraitement devant quelques personnes dont le gars cool pour s'en aller se concentrer et entrer en action sur un sujet plus sérieux - en l'occurrence, le jury. 

 

Bref. En retouchant toutes mes photos, j'ai bien dû admettre que j'avais été MEGA Rodée par le gars, et pas seulement. =D Je n'avais pas vu la petite à droite, mais là du coup, j'suis fan de ces deux photos. Parce que vraiment, ça n'a duré que deux seconde la manoeuvre, et j'ai une photo de chaque seconde pour me dire que j'suis une quiche de la discrétion. 

Et tant mieux ^__^

 

 

 

 

 

Poum poum pidoum.


 

 

 

 


Commentaires

 

1. Kim  le 09-10-2010 à 12:17:03

AHAHAHAHAHAHAHAHAH !

2. joies-emois  le 10-10-2010 à 00:16:47  (site)

Ok, c'est aussi le son que j'ai produit en découvrant ton commentaire.

... Heureusement que je ne suis pas toujours susceptible. ^_^

3. Lujena  le 02-11-2010 à 19:09:21

hum... chouettes photos en effet!! comme quoi, faire une photo l'air de rien, ou au hasard, ça rend de jolies... des captures de l'instant Sourire

 
 
 
 

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