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Titre du blog : Joies Émois
Auteur : joies-emois
Date de création : 18-05-2010
 
posté le 04-11-2010 à 12:55:05

Tout ça pour dire que j'occulterai les aspects chiants.

Pardon pour le mot familier. Qui n'est pas un gros mot, d'après la moitié des gamins que je reprends quand ils l'utilisent. 

 

Je n'aime pas, pas mal de choses en ce moment. Et devoir mettre à contribution mon habitude de tout encaisser et accumuler pour passer au-dessus de la situation. Cependant, d'aucuns savent que je n'aime pas non plus râler, sauf exceptions, puisque c'est perdre du temps dans le gris au lieu de se concentrer sur les éclaircies et l'éclaircie finale.

 

Il y a surtout un énorme décalage entre les photos et le reste de la vie (Alors que les photos prises sont Pensées, du verbe Penser). Peut-être que c'est seulement ça, le fait de provoquer l'envie consciencieusement, constater que cela fonctionne bien, et d'être la seule à ne pas s'envier. C'est même tout à fait ça, ces temps-ci. Je vais arrêter d'aller photographier des cocotiers. Mais, trouver une autre occupation rassurante à la place, que celle de faire baver les gens. 

Non, je ne suis pas à l'aise avec mon monde intérieur, il ne suffit pas car il n'est pas en paix. 

 

Je cherche désespérément des mots qui accrocheraient l'envie de Kei sans paraîtrent .. ambitieux, trop impliqués. Je louvoie, après lui avoir exposé son implication intacte là où il cherchait à se pasteliser.

En partant du principe qu'il lit, ce dont je n'ai en fait aucune preuve. Aussi ne devrais-je tout simplement plus écrire,  plus lui écrire. 

Je tente de comprendre que ce n'est qu'un prétexte complètement bidon, quand j'ai déjà bien des gens qui se sentent concernés par ce qu'est devenue ma vie depuis ; même s'ils ne peuvent pleins de bonne volonté prendre la place que JE devrai occuper dans ce rôle. 

Hé quoi, les choix ?

Hé quoi, la légitimitée gagnée ? 

 

J'ai confiance en moi, la situation serait probablement bien plus logique si ce n'était pas le cas. Je ne cherche pas à donner de la consistance à l'esprit de Kei parce que j'ai besoin d'attaches. Je n'ai pas peur. Il a bien fallu voir que je n'avais pas besoin de lui, on ne peut m'enlever l'envie de lui. 

Sempiternellement, et déjà c'est trop, d'avoir été vraiment heureuse sans lui.

 

Vraiment heureuse avant que d'y réfléchir, heureusement en sachant en profiter et ne pas dénigrer ce que j'arrache bout à bout de la monotonie.

Mais réfléchir, c'est quand même pratique, en plus d'être agréable, et j'y reviens. Et mes réflexions y reviennent.

A force de faire les cent pas dans ce coin, mes pensées ont creusé un cratère. C'est pratique pour y balancer en vitesse les blues qui débarquent et que je n'ai pas le temps de recevoir dignement. Ça reste assez rude quand le temps est là de se faire balancer également dans le creux et d'y retrouver de plus en plus de blues.

 Les échelles, tressées par mes soins, ou bien vous passez par chance par là-haut avec vos mots et vos attentions.

 

J'aimerai bien savoir si Loic Lantoine a vraiment réussi à jouer son "Portes-toi bien, petite madame" de la chanson pas chantée. Peut-être bien. Ou peut-être qu'il continue à écrire sur la difficulté de ne pas assumer ce genre de phrases.

 

D'un coup, être là de nouveau.

 

Je ne suis pas victime, je ne veux pas que tout redevienne comme avant. Je veux que tout devienne, et que cela importe. Mais, c'est déjà le cas.

Epinglées sur un ciel de plus en plus grand et coloré, les choses parfaites. A distribuer quand cela en vaut la peine. A portée de coeur, les gens parfaits, colorés eux aussi.

 

J'ai envie d'utiliser "faire accroire" mais tout à l'heure lorsque la formule m'est venue en tête, l'occasion était foireuse.

Il ne s'agit pas seulement de faire accroire qu'on gagne sa vie à profiter de chaque soupçon ou de chaque énorme morceau de sourire, affiché ou non. Il s'agit simplement de le reconnaître, au-dessus de l'enfer où l'homme se tient debout, il n'est que d'assumer ses sourires qui empêche le ciel de se refermer.

 

- Sourire -  

 

 

 

(Et, pendant ce temps, le monde et ses propres larmes)